mercredi 2 juin 2010

15/05/2010 - O Cebreiro



Depuis qu’on est en Galice, il n’y a plus de paix. Partout des hordes de gens, des
groupes, des foules. Je me retire dans ma capsule mentale. Je me tais encore plus
qu’avant. Il n’y a plus rien à dire. Dans ma capsule, je me sens pleine, complète, sans hameçon. Je peux m’asseoir sur un rocher sous le soleil, sans plus. Lorsqu’on peut étirer ce sentiment, l’amener dans l’existence quotidienne, alors on est, je pense, heureux.

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